Protocole d’éducationChiot Montagne des Pyrénées à la compagnieGUIDE 2018 du débutant - Méthode Hogan des Vents
Le Montagne des Pyrénées ou « Patou » n’est pas le chien de Monsieur et Madame tout le monde
De par son gabarit et son tempérament, il demande un maître qui sache s'imposer en douceur tout en gagnant le respect de son chien. Cela est particulièrement vrai dans le cas des mâles. Une réelle disponibilité du maître est nécessaire pendant le premier mois de présence dans la famille afin de garantir une bonne intégration du chiot dans la maison.
C'est également un chien qui demande un jardin bien clos sinon il ira naturellement patrouiller dans le voisinage afin d'écarter tout danger de votre famille ... Comportement souvent interprété à tort comme une fugue ... après l'exploration de son territoire, le chien revient toujours à son domicile.
Si vous habitez en lotissement le Montagne des Pyrénées n'est pas un chien pour vous. Les Montagne détectent tous les évènements inhabituels, comme le passage d'une personne inconnue, et les signalent à leur maître en aboyant. Cela peut devenir rapidement problématique et de nombreux patous sont abandonnés pour cette simple raison.
Il faut aussi savoir que les Montagnes aboient lorsque l'obscurité tombe afin de prévenir et d’éloigner les prédateurs. Pour éviter d’ennuyer le voisinage, prévoir un lieu de couchage fermé pour la nuit. Ainsi le chien ne sera pas mis en éveil par des bruits ou mouvements extérieurs qui déclencheraient systématiquement un aboiement de mise en garde.
Les chiens de protection (Montagne des Pyrénées, Berger d’Anatolie ou Kangal, Mâtin Espagnol, Dogue du Tibet) sont caractérisés par une vive intelligence. Ils ont une réelle indépendance vis-à-vis de l’homme liée à leur fonction ancestrale de protection des troupeaux. Lorsque les circonstances l’exigent ces chiens sont capables de prendre des initiatives. Ils sont donc tout sauf le modèle du berger allemand obéissant au doigt et à l’œil. Et il ne faut surtout pas chercher à reproduire ce modèle.
Les patous travaillent toute leur vie et 24 heures sur 24 à la surveillance de leur troupeau ou - pour ce qui concerne les chiens destinés à la compagnie - à la surveillance de leur famille et de ses biens ainsi que des autres animaux familiers de la maison.
Ils doivent bien sûr être sociables et agréables avec les proches de la famille et leurs congénères. Il est tout à fait normal qu’ils affichent une certaine réserve vis-à-vis des personnes inconnues et ne souhaitent pas être touchés par ces mêmes inconnus. Cela demande un minimum d’éducation.
Compte tenu des caractéristiques des races de chiens de protection leur éducation doit donc être réduite à un minimum d’ordres car ils supportent très mal la contrainte et surtout la répétition des ordres.
Ils se lassent très vite des exercices d’obéissance auxquels sont soumises les autres races dans les clubs d’éducation canine. L’excès d’entraînement va donc les saturer et les mettre sous pression cela pouvant engendrer des comportements déviants et agressifs.
Les chiens de protection ne sont pas des chiens dont on achète le bon vouloir à coups de friandises. La relation avec le maître repose plus sur un respect mutuel et une bonne connaissance de la race. Point n’est besoin de récompenses alimentaires à tout bout de champ, un regard complice et une caresse seront largement plus satisfaisants pour leur faire comprendre votre satisfaction.
Il faut aussi savoir respecter leur intégrité. Si ce n’est dans leur jeune âge, ils ne sont pas demandeurs de jeux ou autres activités car leur tempérament est calme et posé. Ils ont par contre besoin de pouvoir observer tout leur environnement.
A l’extérieur de leur domicile et dans les lieux publics, ils doivent toujours être tenus en laisse. De façon naturelle les chiens issus de lignées de protection patrouillent autour de leur maître pour rechercher d’éventuels dangers et intervenir si nécessaire.
Si quelque chose les inquiète, ils iront au contact de l’élément étranger afin de « l’étudier ». Dans ce cas précis ils ne répondront pas à l’ordre de rappel de leur maître car assurer sa protection sera leur priorité. Ce mode de fonctionnement n’est pas compatible avec le monde moderne aussi faut-il garder en permanence la maîtrise sur eux.
Mieux vaut prévenir que guérir.
Les chiots ont des besoins fondamentaux qui sont des besoins de jeu, de sécurité, de soutien, d’affection et de formation par les chiens adultes.
Les chiots apprennent en imitant les chiens adultes d’où l’intérêt d’avoir si possible des adultes compétents et bien éduqués pour les former. Attention cependant, un chiot peut aussi apprendre tout un tas de mauvais comportements de la part d’un chien adulte mal éduqué.
Devant l’inquiétude des nouveaux propriétaires de patous et leur réelle volonté de bien faire avec leurs chiots, j’ai décidé de vous proposer un protocole très détaillé pour vous guider pas à pas. Ce protocole s’applique spécifiquement lors de l’arrivée d’un chiot chez des personnes qui n’ont aucune expérience des Chien Montagne des Pyrénées.
Il est très important que les nouveaux propriétaires puissent communiquer avec une personne ressource aussi souvent que nécessaire. Il ne faut jamais attendre … avec l’espoir que les choses s’améliorent. Il faut intervenir rapidement dès qu’une question se pose que ce soit en termes de comportement ou en termes de santé. C’est en principe au naisseur du chiot d’assurer cette fonction d’où l’importance de bien choisir l’élevage d’origine.
Protocole d’éducation d’un chiot Montagne des Pyrénées
Mon expérience personnelle m’a conduit depuis quelques années à ne plus placer de chiot unique sauf s’il y a déjà dans la famille un autre chien pour lui tenir compagnie ou bien si le maître est présent la plupart du temps. Je place également mes chiots à trois mois minimum afin qu’ils vivent une vraie vie de famille avec leur portée et leurs parents. Entre deux et trois mois les chiots sont très réceptifs, aventureux et ils apprennent beaucoup des chiens adultes notamment la notion de limite à ne pas dépasser.
Je n’insisterai jamais assez sur le fait que les premières semaines de vie des chiots sont déterminantes pour leur bon développement et leur avenir de chiens de compagnie agréables à vivre au quotidien.
La recherche scientifique a démontré que plus les stimulations sont importantes dans le jeune âge, plus le cerveau est développé. Et c’est effectivement ce qui est recherché chez le chien qui doit être posé, réfléchi et capable d’initiatives pertinentes. Les chiens qui portent les gènes de la protection doivent agir en connaissance de cause et non pas réagir de façon instinctive.
Il ne faut pas attendre d'un chiot qu'il ait un comportement de chien adulte. Les chiens ont besoin d’acquérir une certaine maturité et tous ne vont pas se développer au même rythme. Ils sont susceptibles de faire des erreurs et c'est normal. C’est au maître de les accompagner dans leur développement. Lorsqu’ils ne sont pas avec leurs maîtres, les chiots doivent pouvoir disposer d’un lieu sécurisé dans lequel ils ne pourront pas faire de bêtises. Un Montagne des Pyrénées ne peut pas être considéré comme adulte avant l’âge de trois ans.
Les chiots doivent pouvoir régulièrement jouer avec leurs congénères. Cela leur permet de se décharger de leurs excédents d'énergie et de développer des relations sociales avec leurs semblables, ce qui participe à leur bon équilibre mental. Ils ont également besoin de longues périodes de repos pendant lesquelles il faut les laisser tranquilles.
En termes de maniabilité du chien beaucoup se joue pendant le premier mois de présence dans la famille. Il est particulièrement important de consolider pendant cette période la relation avec tous les membres de la famille à travers des exercices simples. Les règles de vie au sein de la famille doivent être claires pour le chiot. Ce qui sera autorisé au jeune chien le sera aussi plus tard au chien adulte. Par exemple c’est à vous de décider si votre chien pourra monter ou pas sur le canapé et à faire respecter ce choix à tous les membres de la famille. Un chien dominant cela n’existe pas, c’est juste un chien mal éduqué et mal dans sa peau. Le mythe de la dominance n’est qu’un mythe et il n’a pas de réalité.
Liste des exercices de travail à réaliser avec le chiot nouvellement arrivé dans la famille
Durant les premières semaines ces exercices sont à réaliser par les membres de la famille et les proches.
Les Montagne des Pyrénées sont les champions de l’évasion. Il faut donc pouvoir les contenir en sécurité dans votre propriété. Quand la clôture est de bonne qualité les chiens ne peuvent pas en sortir c’est aussi simple que cela. Si votre chien réussit à sortir de l’enclos, c’est la clôture le problème, pas le chien.
Règles de base
- A son départ de l’élevage, faites voyager le chiot prés de vous et dans de bonnes conditions. C’est le premier contact qu’il va avoir avec vous et il doit être bon. A son arrivée à la maison lui mettre un collier avec une médaille portant votre numéro de téléphone.
- Interdire aux chiots de mordre les humains et même de mordiller. La même règle s’applique à tous les autres animaux de la maison sauf les chiens.
- Interdire aux chiots de sauter sur les gens. Ils doivent toujours avoir quatre pattes au sol.
- Travailler le rappel à la voix sur un ordre précis de votre part et toujours le même, par exemple « SON NOM viens ici s’il-te-plaît ». Vous pouvez commencer en vous tenant très proche des chiots et puis augmenter la distance. Toujours féliciter chaleureusement les chiots quand ils exécutent l’ordre. J’explique dans mon livre sur le Montagne des Pyrénées tout l’intérêt du « s’il-te-plaît ».
- Apprendre aux chiots à cesser d'aboyer sur un ordre précis de votre part et toujours le même, par exemple « SON NOM veux-tu bien te taire s’il-te-plaît ». Les chiots doivent se taire une fois que vous avez identifié la raison pour laquelle ils aboient. Toujours féliciter chaleureusement les chiots quand ils exécutent l’ordre.
- Prévoir des bouts de bois et des gros os crus (jamais d’os cuit à un chien) afin que les chiots s’amusent et leur interdire tout autre objet pour le jeu notamment des chaussures.
- Pas d’exercice violent ou soutenu avant l’âge de 2 ans sous peine de « casser » les chiens. La croissance des patous est lente, elle se termine vers 4/5 ans. Il faut la préserver pendant la phase de croissance importante qui a lieu les deux premières années. Les chiens effectuent d’abord une croissance en hauteur avant de s’étoffer les années suivantes. C’est la tête qui se terminera en dernier.
- Utiliser le grognement ou le « non » pour tout ce qui est interdit. Les chiots élevés dans une meute, et déjà cadrés par des chiens adultes, répondent très bien au grognement.
Pendant les exercices qui suivent, les chiots doivent être encouragés et chaleureusement félicités. Il faut les encourager lorsqu’ils font bien et ne pas les gronder s’ils commettent des erreurs. Ils sont en apprentissage et il est normal qu’ils commettent des erreurs.
Tous les exercices que je propose sont à réaliser en douceur et sans brutalité. Comme déjà dit mais j’insiste sur ce fait, l’histoire de la dominance est totalement dépassée. Vous n’avez pas à dominer ou à contraindre vos chiots et vos chiens pour leur montrer que vous êtes le chef. C’est par le respect que vous deviendrez leur leader ce qui est tout à fait différent et bien plus plaisant je peux vous le garantir.
Si pour une raison ou une autre vous êtes tendu ou énervé ou anxieux, il vaudra mieux reporter la séance d’éducation au lendemain. Si vous êtes stressé cela se transmettra au chiot, et un chien stressé ne peut rien apprendre.
Vous trouverez en ANNEXE de ce texte une proposition de calendrier d’exercices, établi jour par jour, pour les quatre premières semaines suivant l’arrivée du chiot à la maison. Ce calendrier permet de mettre en place une progression dans la complexité des exercices. Il doit être adapté à l’environnement et aux contraintes propres à chaque famille. Il vous donne une ligne directrice que vous pourrez modifier à votre convenance.
Exercice 1 : Accepter les manipulations corporelles
Ces manipulations ont pour but de désensibiliser les chiots afin de les rendre facilement manipulables en cas de besoin, une blessure à examiner par exemple ou le contrôle des chaleurs chez une chienne.
Le chiot sera pris dans les bras ou posé en hauteur. Ensuite vous allez serrer chacune des extrémités de ses quatre pattes de façon à lui faire sentir une pression. Mettre un doigt dans chaque oreille. Toucher le bout du museau. Ouvrir la gueule en grand (très utile le jour où vous aurez un cachet à faire avaler à votre chien). Tapoter sur toute la longueur du dos et étirer légèrement la queue, la soulever, et introduire pendant cinq secondes un thermomètre dans l’anus. Tapoter le dessous du ventre et toucher les organes génitaux.
Ces manipulations seront réalisées pendant les deux premières semaines, une fois le matin et une fois le soir, par les personnes que les chiots auront à fréquenter très régulièrement.
Exercice 2 : Apprendre à marcher à la laisse
La marche en laisse s’apprend en deux étapes. Pendant la première semaine vous laisserez le chiot se promener avec la laisse simplement attachée au collier. Elle trainera donc derrière lui. La deuxième semaine vous commencerez à diriger le chiot en laisse.
Chaque séance d’apprentissage durera 5 à 10 minutes. A la fin des séances on retire bien évidemment la laisse pour que le chiot ne risque pas de se coincer quelque part. Vous ferez au maximum deux séances par jour afin de ne pas lasser vos chiots.
Une fois que les chiots savent marcher en laisse, vous pouvez profiter de l’exercice pour leur faire découvrir les limites de votre propriété et de nouveaux lieux. C’est aussi une façon de créer le lien entre vous.
Exercice 3 : Accepter d’être mis à l’attache
Quand les chiots ont appris la contrainte de la laisse il faut leur apprendre à rester à l’attache. Ceci est un exercice d’éducation et pas une punition. Il inculque au chiot la notion de limite à respecter. Cela s’enseigne de façon progressive en utilisant une chaine de trois mètres au moins et en fixant un tourillon au collier de façon à éviter que la chaine ne s’entortille. Vous commencerez par 5 minutes à l’attache en restant avec lui pour le rassurer. Dans les séances suivantes vous augmenterez progressivement la durée d’attache à 10, 15, 20, 30, 40, 50 et 60 minutes. Lorsque les chiots peuvent rester une heure à l’attache en restant tranquilles, l’exercice est acquis.
Il est toujours utile de pouvoir mettre ses chiens en sécurité, par exemple si une chienne est en chaleur ou si vous devez laisser entrer chez vous des étrangers, par exemple pour faire des travaux.
L’attache ne doit pas être comprise par le chien comme une punition. Il faut toujours les féliciter de leur bon comportement dans l’exercice demandé. Je ne suis personnellement pas adepte de la récompense par la nourriture et je ne l’utilise pas. Je préfère féliciter mes chiens chaudement et les remercier par une caresse ; mais si cela vous parle un, juste un, petit bout de saucisson ou de fromage peut aussi constituer une forme de récompense pour un exercice réussi.
Exercice 4 : Monter et descendre de voiture
Il est utile que les chiens puissent être déplacés en voiture, ne serait-ce que pour aller au cabinet vétérinaire en cas de besoin. Quand ils sont encore petits, il faudra les porter pour les monter et les descendre de la voiture afin d’éviter qu’ils ne se blessent.
Leur apprendre un ordre pour monter et un ordre pour descendre. Ce dernier ordre indiquera au chien qu’il ne doit descendre qu’après l’avoir entendu et pas simplement lorsque la portière s’ouvre.
Exercice 5 : Découvrir le monde extérieur
Pour le bon développement mental et émotionnel de vos chiots ils doivent absolument découvrir dès le lendemain de leur arrivée des situations variées dans des milieux différents en dehors de la maison. Je vous encourage en particulier à leur faire découvrir le milieu urbain avec ses parking goudronnés, ses routes, ses feux rouges, tous les bruits de la ville et ses habitants divers et variés.
Ces exercices seront ici encore limités à 5-10 minutes selon la maturité des chiots. Au départ vous ouvrirez simplement votre véhicule afin que le chiot puisse examiner le nouveau lieu, un parking par exemple, depuis un endroit dans lequel il se sentira en sécurité (la voiture) et avec vos encouragements. Ensuite vous le poserez simplement au sol dans le même objectif. Enfin vous commencerez à le promener sur quelques mètres puis quelques dizaines de mètres en fonction de son évolution.
Lorsque les chiots sont capables de se promener en laisse dans un lieu urbain fréquenté sans éprouver de crainte, l’exercice est acquis.
Evitez que tous les passants ne viennent tripoter votre chiot sous prétexte qu’il ressemble à un petit nounours. Son intégrité doit être préservée et le contact avec les étrangers doit rester sous votre contrôle.
Alimentation des chiots
Tous mes chiots et mes chiens sont nourris matin et soir, et à volonté afin d’éviter de créer des compétitions et tensions inutiles au moment du nourrissage. Après chaque repas il doit rester des croquettes dans les gamelles. Les chiots et les chiens adultes mangent ensemble. Je dispose mes gamelles de croquettes sur une seule ligne.
Les chiots patou doivent réaliser des croissances modérées. Ils ne sont pleinement adultes qu’à l’âge de trois/quatre ans. Il est très important d’utiliser un aliment de type 25 % de protéines et 15 % de matières grasses à distribuer en deux repas par jour. Ne donnez aucune complémentation en calcium mais vous pouvez par contre enrichir régulièrement les croquettes avec des oligoéléments qui participent activement à la construction de l’immunité et donc de la santé. Des œufs entiers avec la coquille et de l’huile d’olive peuvent être également ajoutés à la gamelle plusieurs fois par semaine.
Vous pouvez aussi vous orienter vers l’alimentation au cru qui est bien meilleure que les croquettes. Voir à ce sujet le site http://www.tribu-carnivore.com/ qui contient toutes les informations utiles.
En conclusion
La méthode que je présente dans cet article a largement fait ses preuves depuis plusieurs années. Les chiots deviennent des chiens équilibrés et sereins. Et la relation avec la famille est très agréable à vivre au quotidien.
Le succès réside toujours dans l’équilibre à trouver chez les chiens entre le mental, l’émotionnel et le physique. La méthode TTouch pour laquelle je suis praticien certifié peut apporter beaucoup au chien et au maître se trouvant en difficulté. Sur ce sujet je vous invite à visiter le site http://www.tellington-ttouch.fr/ pour en savoir plus.
Les chiens de protection, comme le patou, accomplissent chaque jour des prouesses en protégeant avec discernement leurs troupeaux, parfois au péril de leur vie. Les observer est pour moi une source d’émerveillement permanent. Et aussi un enseignement que j’essaie de transmettre afin que chiens de protection ou chiens de famille vivent dans la complicité et l’harmonie avec leurs gardiens. Il est tout à fait possible de produire dans la même portée des chiens de protection et des chiens de compagnie. Je l’ai prouvé à de maintes reprises.
« Les champions de la bêtise ce sont toujours les maîtres, pas les chiots. En effet ce sont eux qui mettent les chiots en situation de faire des bêtises. Ils doivent donc assumer cette responsabilité. »