Montagne des Pyrénées
Toute mon expertise dans mon livre« Le Montagne des Pyrénées, chien de protection de troupeaux » (2ème édition)
J’ai le plaisir de vous annoncer la prochaine parution
de la 2ème édition (2023) de mon OUVRAGE
<< Le Montagne des Pyrénées, chien de protection de troupeaux >>
La première édition de mon ouvrage sur le Montagne des Pyrénées est parue en 2016. Pendant les 7 années suivantes j’ai poursuivi mes recherches, mes lectures, mes expériences et j’ai rédigé des études de cas, et fait des synthèses des rencontres et témoignages concernant les chiens nés sur ma ferme. Ces 7 années ont continué à enrichir ma compréhension des chiens de protection que je fréquente au quotidien depuis 23 ans maintenant.
La deuxième édition de cet ouvrage destiné aux bergers, aux éleveurs et aux particuliers possédant un Montagne des Pyrénées a été considérablement augmentée avec 516 pages et 480 photos, c’est l’ouvrage en Français le plus important jamais produit sur les chiens de protection et le Montagne des Pyrénées.
MONTAGNE DES PYRENEES : le protecteur de troupeaux
"Dans ce nouvel épisode, nous partons à la rencontre du Montagne des Pyrenées.
Mathieu est éleveur-sélectionneur et il vit en osmose avec ses chiens depuis plus de 15 ans.
Le patou est un chien de travail mais il peut sous certaines conditions être un bon chien de compagnie et c'est ce qu'il détaillera dans l'épisode.
Au cours de cet épisode Mathieu rend un vibrant hommage au Montagne des Pyrénées, il nous dira ce qui fait la spécificité d'un chien de protection, quelles sont ses compétences innées pour seconder l’homme dans son travail et comment d’instinct, cette race de chien protège les troupeaux et leurs bergers depuis la nuit des temps."
Maud Fédière
Mes Montagne des Pyrénées s’épanouissent dans leur troupeau et au contact de mes autres chiens
Cela fait plus de 30 ans que je me passionne pour les chiens de protection. Tout naturellement c’est vers le Montagne des Pyrénées, seul chien de protection français, que je me suis tourné. Au fil des années j’ai découvert toutes les potentialités de ces merveilleux chiens et leur incroyable intelligence à protéger ceux qui leur sont confiés.
La cynophilie moderne (SCC, FCI) étant en opposition totale avec mes valeurs, j’ai décidé de ne plus inscrire mes chiots Montagne des Pyrénées au LOF, tout comme je l’avais déjà fait pour mes Bouledogue français, une race totalement sinistrée par ce système.
Pourtant le standard FCI N°137 du Chien de Montagne des Pyrénées mentionne de façon explicite sa fonction, je cite « Chien de protection du troupeau en montagne » puis en fin de standard « Seuls les chiens sains et capables d’accomplir les fonctions pour lesquelles ils ont été sélectionnés, et dont la morphologie est typique de la race, peuvent être utilisés pour la reproduction. ».
Hors dans les faits la fonctionnalité réelle du chien n‘est jamais évaluée dans le système de cotation officiel. C’est d’une incohérence totale tout comme le fait qu’il n’existe pas de classe travail pour les Montagne des Pyrénées alors qu’elle existe chez le Berger des Pyrénées.
C’est ce qui m’a conduit à développer un programme de sélection spécifique pour les chiens Montagne destinés à la protection des troupeaux.
J’élève des chiens, pas des papiers. Pour autant j’ai un suivi généalogique précis de tous mes chiens y compris pour mes chiens de protection issus de croisements. Ils sont maintenant enregistrés chez Alliance Française Canine (AFC) avec des parentés certifiées par ADN. Mon affixe « du Hogan des Vents » est déposée chez la fédération internationale Alianz Canine Worldwide à laquelle appartient AFC. « Hogan des Vents » est par ailleurs une marque déposée à l’INPI.
La technologie sauveuse du monde n’est qu’une illusion. Je préfère suivre mon Bon Sens Paysan acquis à la lumière de mes 40 années d’expérience dans l’élevage et des partages avec mes semblables.
Je revendique totalement le fait d’élever des chiens Montagne des Pyrénées authentiques. Des chiens rustiques qui ont conservé leur aptitude naturelle à la protection des troupeaux et qui travaillent quotidiennement sans montrer le moindre problème de santé et de reproduction. Il est à noter l’exceptionnelle longévité de mes Montagne des Pyrénées qui ont pour certains atteint 13, 14 et même 15 ans.
Je sélectionne mes chiens comme l’ont toujours fait les bergers, en priorité sur leurs qualités de travail. Un chien de travail se sélectionne au travail et nulle part ailleurs sans tout l’arsenal technologique que l’on voudrait nous faire croire indispensable. J’ai ainsi éliminé plusieurs lignées de Montagne qui ne convenaient plus pour le travail. Etre un Montagne des Pyrénées n’est plus une condition suffisante pour être un bon protecteur de troupeau.
Je ne peux que constater à ce jour, et malgré plusieurs tentatives de ma part, qu’il est impossible de mener en France, avec les institutions concernées, un travail de sélection serein et honnête dans l’espèce canine. Et cela est encore plus vrai pour les chiens de travail.
La catastrophe se profile à l’horizon, elle est bien connue. C’est le triptyque infernal insémination + césarienne + biberons, qui s’accompagne d’une dégradation inévitable de la santé et du comportement des chiens. Le Bouledogue français, que je connais bien pour l’élever, illustre parfaitement ce phénomène.
La rupture entre chiens Montagne de beauté et chiens de protection est consommée tout comme elle l’est depuis peu pour un autre chien de travail, de conduite en l’occurrence, le Border collie. Deux mondes qui n’ont plus rien en commun si ce n’est une apparence, du moins pour quelques temps encore … La cynophilie qui se réclame officielle ne dirige pas pour autant le destin de nos chiens de travail, et heureusement. Aujourd’hui les grands chiens blancs qui travaillent au troupeau sont largement plus nombreux que les Montagne des Pyrénées inscrits au LOF. Et peu importe qu’ils aient un ou deux ergots aux pattes arrière du moment qu’ils protègent efficacement leurs troupeaux contre la prédation.
Sur le fond, sortir du système ce n’est pas si dramatique car le lobby du « pure race » n’existe que depuis une centaine d’années alors que les populations canines spécialisées dans différentes fonctions existent depuis des siècles. Les bergers n’ont besoin de rien d’autres que des bergers pour sélectionner leurs chiens de travail, qu’ils soient de conduite ou de protection.
Il peut paraître étonnant que j'élève, à côté de mes chiens de protection, des bouledogues français. Cela tient à deux raisons principales. La première est strictement économique car dans les faits c'est l'élevage des bouledogues français qui me permet de financer mon élevage de grands chiens, absolument pas rentable, et c'est une vraie bonne raison !
Et la deuxième est que la mise en contact des chiots destinés à la protection des troupeaux avec une petite race leur permet d'appréhender une dimension de la vie qui n'existe en général pas dans la méthode classique d'élevage des chiens de protection. Non seulement ce contact est stimulant pour les chiots mais il leur permet ultérieurement de mieux gérer les rencontres avec des petits chiens de compagnie dans la mesure où ces derniers n'agressent pas le troupeau. Enfin élever plusieurs races de chiens n'empêche pas pour autant de produire des chiens de grande qualité.
Comme l’exprime Turid Rugaas dans son remarquable ouvrage < Les signaux d'apaisement - Les bases de la communication canine > « Si l'on veut que les chiots sachent communiquer et trouvent les meilleures opportunités de se confronter aux congénères, il est très important qu'ils aient dès le départ la possibilité de multiples interactions : toutes races, tailles, couleurs et apparences. C'est la meilleure éducation que puisse avoir votre chien, et cela vous épargnera bien des problèmes plus tard. » C'est exactement ce qui se passe à l'Elevage du Hogan des Vents.
Dans ma ferme, mes chiots grandissent dans les meilleures conditions pour devenir des chiens de troupeau ou de compagnie équilibrés
J'élève dans le respect de mes chiens en leur apportant soins et affection à tout moment de la journée. Tous les animaux de la ferme vivent dans une belle harmonie. Mes chiots sont élevés au sein d'une meute qui vit libre dans ma ferme. Ces conditions de vie apportent à mes bébés un très bon équilibre mental. Les chiots sont ainsi éduqués par tous les adultes de la meute notamment mes mâles dont le rôle est fondamental dans l'acquisition de comportements sociaux adaptés.
Contrairement à la plupart des éleveurs qui remettent les chiots à leurs nouvelles familles à l'âge de 2 mois, je conserve les miens à l'élevage jusqu'à au moins 3 mois (sans augmentation de tarif !). En effet l'apprentissage des codes canins se fait principalement pendant les 12 premières semaines de vie et les échanges entre les chiots et les adultes de ma meute sont très intenses entre 2 et 3 mois. Il est important que mes bébés vivent pleinement leur vie de bébé au sein de leur famille, cela ne peut être que bénéfique pour leur nouvelle vie.
La théorie… puis la pratique avec des méthodes respectueuses de la nature, à l’opposé de la vision productiviste
Titulaire d'un diplôme d'ingénieur en Agriculture et d'un Doctorat en Sciences Animales j'ai exercé comme enseignant, chercheur et consultant en France, au Canada et aux USA, avant de m'installer comme Paysan.
La Science telle qu'elle est aujourd'hui diffusée dans notre monde moderne m'apparaît comme une vaste imposture au service de multinationales sans scrupules. Notre environnement, nos animaux, notre santé se trouvent empoisonnés par une agro-industrie dont le seul objectif est le profit quel que soit le prix à payer pour la planète et les générations à venir. J'ai donc choisi de travailler avec des voies alternatives et je soigne tous mes animaux par homéopathie, ostéopathie et en utilisant la Méthode Tellington TTouch pour laquelle je suis Praticien 1 certifié.
Je considère mon élevage comme un véritable écosystème. Quels que soient les élevages pratiqués (chiens, ovins, bovins, porcins ...) le premier animal qui est élevé par l'éleveur est le microbe ! Les techniques que j'utilise visent à développer sur l'ensemble de ma ferme une population de microbes favorables à mes chiens, mes chèvres, mes brebis et mes vaches, population dont le rôle principal est de contrer le développement des microbes pathogènes et des parasites. Cela vise également à stimuler le développement d'une immunité naturelle chez mes animaux en laissant survivre une population résiduelle de pathogènes sans que leur action négative puisse s'exprimer. Comme le font les permaculteurs, je travaille en m’inspirant de la Nature. Cela est particulièrement pertinent lorsqu’il s’agit de chiens de protection dans la mesure où la meute de chiens de protection est le miroir de la meute de loups.
Je travaille avec des méthodes naturelles qui font que mes chiens et mes chiots ne sont pas aseptisés par des produits chimiques à longueur d'année. Ils vivent donc avec des vers dans leur intestin et des puces dans leur fourrure, mais à un niveau qui ne provoque aucune conséquence négative sur leur santé. Le contact avec les parasites internes et externes a pour but de développer leur immunité naturelle, ce qui ne se passe pas chez des chiots surprotégés par des produits chimiques.
Depuis des années je n'utilise pratiquement plus aucun produit chimique dans mon élevage et je trouve que c'est bien pour l'environnement et pour la planète. Mes biberons pour les agneaux qui ne sont pas lavés ne sentent pas mauvais tout comme les gamelles de mes chiens, un film bactérien recouvre toute la surface interne des contenants et empêche le développement des moisissures. En définitive c’est moins de produits de nettoyage, moins d’utilisation d’eau, moins de rejets polluant dans la nature et moins de travail pour l’éleveur qui a aussi plus de temps pour observer ses animaux, son vrai travail.
A l'égal de l'élevage, le premier travail des cultivateurs c'est de cultiver les microbes du sol et pas les plantes comme on pourrait l'imaginer. Quand le sol est bien vivant, les plantes poussent sans avoir besoin de recevoir toute la panoplie chimique qu'on voudrait nous faire croire indispensable (enfin surtout ceux qui en tirent un profit honteux). Les forêts poussent depuis des millénaires sans engrais chimiques ni pesticides.
Tous mes chiots sont issus de parents initialement inscrits au LOF mais j’ai délaissé le système officiel de sélection dépourvu d’une approche scientifique sérieuse
Mes chiens et mes chiots Montagne vivent en totale liberté au milieu de mon troupeau de brebis, de chèvres, d’ânes et de vaches dont ils assurent la protection jour et nuit. Les chiots naissent en bergerie et se développent dans un environnement varié rempli d'animaux (chèvres, moutons, vaches, volailles, chats, ânes ...). Ils passent également beaucoup de temps avec moi, sont manipulés chaque jour et sont donc parfaitement socialisés et sociabilisés.
Tous mes chiots sont issus de parents initialement inscrits au LOF. J'ai décidé de ne plus adhérer au Club de Race du Montagne des Pyrénées - la Réunion des Amateurs de Chiens des Pyrénées (RACP) - ni à la Société Centrale Canine (SCC) - en raison du peu d'intérêt et de respect que montrent ces association à l'égard du pastoralisme, des bergers et des chiens de travail sur troupeau.
Les objectifs tout à fait louables fixés en 1923 par les fondateurs de la RACP pour sauvegarder et développer l'utilisation des races pyrénéennes (cf. les statuts de la RACP) sont de nos jours totalement bafoués. Le Mâtin des Pyrénées a par exemple totalement disparu des troupeaux.
Le drame de l’élevage canin c'est qu'aujourd'hui l'éleveur qui est dans le « système » (club, expo, SCC ...) met en avant des résultats tels que l'absence de dysplasie (ou d'autres problèmes d'origine génétique) comme un porte drapeau pour démontrer qu'il est un excellent éleveur (?) ... La croyance à la mode est que plus tu fais de tests, meilleur éleveur tu es, ce qui est tout simplement faux.
Dans les faits, plus on cherche à sélectionner des chiens qui ne sont pas malades, plus on en produit en réduisant un pool génétique déjà restreint.
Le monde est devenu tellement artificiel et superficiel qu'ils ont tous oublié qu'un chien en bonne santé c'est juste l'état normal d'un chien. Les clubs font de la collecte de tares génétiques mais pas du tout de réelle sélection génétique car le système est vicié dans ses fondements mêmes. Les revues de ces clubs de race sont devenues des revues médicales où l'on répare les chiens à grands coups de bistouri ... L'autre drame de la cynophilie en France est qu'elle est totalement tenue par le milieu vétérinaire donc des personnes uniquement axées sur la maladie et en aucun cas sur l'élevage. On en voit les résultats aujourd'hui … Ce sont des zootechniciens (des spécialistes de l'élevage) qui devraient gérer la sélection comme ils le font d’ailleurs dans toutes les autres espèces domestiques de rapport .... Et surtout il n’y a aucune approche scientifique sérieuse de l’élevage canin en France qui fonctionne sur des recettes, des croyances et des légendes.
Le système actuel des expositions détruit systématiquement les races canines (cf. tous les articles que j'ai écrits sur ce sujet) ... Tant que cela ne sera pas remis en cause la dégradation se poursuivra quelle que soit la quantité de technologie injectée dans le dit système ... Et plus cela ira, plus il faudra de tests en tout genre pour trouver des chiens en bonne santé ... C'est une impasse totale.
« La Vie est une intelligence complexe auto-organisée en constante évolution, interaction, changement et développement. »
Dr VANDANA SHIVA
Aujourd'hui on ne sélectionne plus des chiens en bonne santé, on sélectionne des chiens qui ne sont pas malades. A travers une batterie de tests coûteux dont le nombre ne cesse d’augmenter tellement le nombre de tares explose chez les chiens de race y compris les plus rustiques qui perdent toute rusticité. C'est fondamentalement différent dans la conception de l'élevage de sélectionner des chiens qui ne sont pas malades ou de sélectionner des chiens en bonne santé.
A côté de leur rôle de protecteurs du troupeau, mes chiens Montagne ont participé pendant deux ans à des ateliers de Zoothérapie avec des enfants autistes qui visitaient régulièrement la ferme. Ils ont fait preuve d’une bienveillance extraordinaire tout en posant des limites claires à certains enfants qui les ont bien comprises.
Les chiens de mon élevage sont préparés pour remplir leur fonction noble et ancestrale de protection des troupeaux
Mes chiots sont destinés aussi bien au travail ancestral de protection des troupeaux qu'à la compagnie et la vie de famille. Ils peuvent aussi obtenir des titres prestigieux en expositions comme en témoignent DAISY Championne d'Allemagne, BALI Championne de Suisse, GAVARNIE Championne de Finlande et de Norvège ou encore NOUR Champion aux USA.
A ce jour plus de 200 chiens nés dans mon élevage remplissent avec succès la fonction de protecteurs de troupeaux d'ovins, de caprins, de chevaux et même d'alpagas. Les chiens destinés au travail doivent rester exclusivement avec leur troupeau. Ils ne peuvent pas remplir en plus la fonction de chiens de compagnie au risque de compromettre à la fois leur équilibre et leur efficacité au travail.
Afin de favoriser le retour de chiens de protection de qualité dans les troupeaux, je propose un tarif spécial aux bergers. Mes chiots restent à la ferme jusqu'à trois mois de façon à ce qu'ils soient éduqués par la meute des adultes et qu'ils côtoient mon troupeau de façon rapprochée.
« Pendant des milliers d’années, les montagnes, les herbes et les animaux sauvages ont habité la steppe … Puis les nomades sont arrivés avec leurs bêtes [ leurs troupeaux ] et ont trouvé la façon de cohabiter en paix avec tous les autres êtres de la nature »
Alambich, nomade kazakh (dans l'ouvrage ESPRIT NOMADE de Tiziana et Gianni Baldizzone )
Je partage personnellement ce point de vue car pour moi toutes les créatures qui vivent sur notre planète ont le droit d'y trouver leur place, y compris les grands prédateurs. Sur ce sujet qui reste très polémique en France j'estime qu'il est de mon devoir de berger de protéger mon troupeau de la meilleure façon possible. J'estime aussi qu'il est légitime que les bergers puissent protéger leurs troupeaux des attaques de prédateurs ... Mes chiens Montagnes remplissent ce rôle de protecteurs depuis plus de 20 ans sans la moindre faille. Ils font chaque jour ma joie et ma fierté.
La question du loup
Informations importantes à l’attention des BERGERS
En termes d’efficacité de protection le résultat tient à la combinaison de 7 facteurs :
- Le patrimoine génétique du chien
- La méthode d’élevage du naisseur
- La méthode de mise en place
- Le travail en meutes de chiens familiales
- L’implication du berger
- Le suivi du placement par un spécialiste du chien de protection
- La qualité des clôtures
Il ne faut pas attendre d'un chiot qu'il ait un comportement de chien adulte. Il est susceptible de faire des erreurs et c'est normal. Ce sera à vous de lui enseigner les bons comportements. Les jeunes chiens ne doivent pas être mis en présence d'agneaux, sans surveillance humaine, avant au minimum l'âge de 2 ans. Ils doivent, pendant ce laps de temps, pouvoir régulièrement jouer avec leur congénères afin de se décharger de leurs excédents d'énergie et de développer des relations sociales avec leurs semblables. Face aux loups, les chiens de protection ne peuvent être efficaces qu'en meutes.
Les jeunes chiens ne doivent pas être confrontés au loup trop tôt sinon ils peuvent être totalement détruits sur le plan physique et sur le plan émotionnel.
Pour en savoir plus je vous invite à lire mon protocole d’éducation spécifique aux chiots destinés à la protection et remis régulièrement à jour.
Les jeunes chiens ne doivent pas être soumis à des efforts intenses et continus avant l'âge de deux ans. Des efforts inconsidérés pendant la croissance sont susceptibles de « casser » le chien de façon irréversible tout comme une alimentation inadaptée.
ATTENTION les chiens de protection ne doivent pas franchir les clôtures. Ce sont les clôtures qui doivent être adaptées aux chiens et pas l'inverse. Les jeunes chiens doivent impérativement être contenus dans des clôtures électrifiées pendant la phase d’apprentissage.
Les chiens de protection : quelques éléments de réflexion
Introduire des chiens de protection pour la première fois dans un troupeau parce que des prédateurs comme le loup arrivent sur un nouveau territoire, ce n’est pas simplement ajouter des chiens dans un troupeau. C’est déjà avoir 4 ans de retard dans la mise en place des chiens car c’est le temps minimum nécessaire à la formation des chiens et à leur découverte et maîtrise d’un territoire donné. Malheureusement l'état français ne favorise absolument pas l'anticipation dans la mise en place des moyens de protection des troupeaux.
Le processus est nettement plus compliqué qu’il n’y paraît car l’utilisation de chiens de protection va modifier en profondeur l’organisation du travail, de l’élevage et de la ferme. L’arrivée des chiens de protection – et pas du chien de protection car ces chiens travaillent toujours en meute – est un véritable bouleversement dont les conséquences sont très lourdes pour les éleveurs et les bergers. Conséquences d’autant plus lourdes que les éleveurs n’y sont pas du tout préparés.
Ces conséquences sont largement sous estimées par la plupart des participants au débat sur le retour du loup en France. Les chiens de protection entraînent une réelle surcharge de travail et sont au quotidien une source inépuisable de tracas pour leurs propriétaires. Il y a un temps d’apprentissage et de découverte à la fois pour les chiens et pour les hommes, et il est long. Malgré tout les chiens de protection restent le meilleur moyen de protéger nos troupeaux et même les prédateurs. Dans une situation où le rapport de force est équilibré entre meute de chiens et meute de loups, les confrontations directes sont rares. Les bergers ont besoin de chiens en bonne santé, équilibrés et efficaces au travail. Ces caractéristiques ne peuvent découler que d’une réelle sélection génétique qui fait aujourd’hui cruellement défaut en France. Les chiens quant à eux ont besoin de bergers qui les comprennent ce qui demande un lâcher prise inhabituel et difficile à acquérir.
Respect, connivence, et collaboration sont les clés d’une coopération réussie entre chiens et humains. Les chiens de protection ne sont pas des outils, ils sont les compagnons des bergers. Il faut du temps pour qu’éleveurs et bergers se familiarisent avec le travail des chiens de protection et du temps pour que les chiens acquièrent de l’expérience. Avec le temps l’efficacité de l’entité « berger – troupeau – chiens de protection – chiens de conduite » s’améliore. D’après mon expérience personnelle cela demande une bonne dizaine d’années pour atteindre un équilibre et comprendre leur rôle, et apprécier à leur véritable valeur ces incroyables chiens dits à juste titre de protection.
Enfin il faut bien noter l’incohérence du citadin pro loup qui ne subit aucun dommage de la part du prédateur mais sera le premier à se plaindre de la présence de chiens de protection pendant ses vacances à la montagne, et à porter plainte contre le berger.
Je reste disponible à tous ceux qui souhaitent utiliser des chiens pour assurer la protection de leurs troupeaux. Si vous n'avez pas de temps, si vous n'aimez pas les chiens, NE PRENEZ PAS de chiens de protection.
Pour une première mise en place de chiens de protection dans un troupeau naïf je conseille d'introduire 2 chiots en même temps. L'apprentissage des codes canins, des rituels et des signaux se fait principalement pendant les 12 premières semaines de vie des chiots. C'est la raison pour laquelle les chiots quittent mon élevage à l'âge de 3 mois. Introduire un chiot seul dans un troupeau, comme cela est généralement conseillé, c'est comme vouloir faire rouler une formule 1 avec de l'eau d'Evian !
Le transport des chiots de ma ferme vers le nouveau troupeau doit être réalisé dans de très bonnes conditions afin de ne pas pénaliser dès le départ la relation entre le chien et le berger. Cela est d'une très grande importance.
Il est évident que le nombre de chiens de protection doit être adapté à la taille du troupeau et à la pression de la prédation.
Le nombre des chiens peut être diminué ou augmenté selon des circonstances et un environnement qui restent propres à chaque troupeau. Néanmoins tomber en dessous des seuils minimum ne peut garantir une protection efficace du troupeau ni des chiens eux-mêmes [voir mon article : combien de chiens pour protéger un troupeau ?].
Pour l'équilibre de la meute et son efficacité il est bon qu'elle soit composée de mâles et de femelles de différents âges. Les anciens enseignent ainsi aux plus jeunes tout en assurant leur protection. Dès lors qu'un chien atteint l'âge de 5 ans il faut penser à son remplacement et intégrer un nouveau chiot. Un tiers des chiens doit être très expérimenté (chiens de plus de 5 ans) un tiers doit être expérimenté (chiens de 2 à 5 ans) et un tiers composé par les jeunes chiens en apprentissage (chiens de 3 mois à 2 ans).
Il ne faut pas minimiser la souffrance des bergers qui perdent des brebis, des agneaux et même des chiens suite à des attaques de loups. Cette souffrance est bien réelle et toutes les indemnisations financières du monde n'y changeront rien. Nul n'a le droit de leur interdire de protéger leurs troupeaux des attaques des prédateurs, quels que soient ces prédateurs.
Mes chiens font preuve d'un tempérament exceptionnel et très stable car ils sont issus de plus de 20 ans de sélection au troupeau. Leur comportement et leur morphologie sont hautement prévisibles.
Ils sont présents en France (Alpes, Jura, Massif Central, Nord-Est, grand Ouest, Languedoc, Corse), sur l'île de La Réunion et dans plusieurs pays européens : Suisse, Belgique, Allemagne, Hollande, Italie, Irlande, Finlande, Norvège, Russie de même qu’aux Etats Unis.
Depuis 2021, en collaboration avec la plateforme de formation AGRILEARN j’ai mis en place un cours sur les chiens de protection spécifiquement destiné aux débutants en la matière.
Le pack complet comprend :
- Un cours en ligne de 39 vidéos (2h45)
- Un guide du débutant de 88 pages
Informations importantes à l’attention des PARTICULIERS
Le Montagne des Pyrénées n'est pas un chien pour tout le monde. De par son gabarit et son tempérament, il demande un maître qui sache s'imposer tout en gagnant le respect de son chien. Une réelle disponibilité du maître est nécessaire pendant le premier mois de présence dans la famille afin de garantir une bonne intégration du chiot.
Pour vous aider à bien accueillir et éduquer votre chiot j’ai mis au point un protocole d’éducation spécifique pour les Montagne destinés à la compagnie que je remets régulièrement à jour.
C'est également un chien qui demande un jardin bien clos sinon il ira naturellement patrouiller dans le voisinage afin d'écarter tout danger de votre famille ... comportement souvent interprété à tort comme une fugue ... après l'exploration de son territoire, le chien revient toujours à son domicile. Si votre chien sort de votre propriété, le problème c’est la clôture, pas le chien.
Si vous habitez en lotissement le Montagne des Pyrénées n'est pas un chien pour vous. Les Montagne détectent tous les évènements inhabituels, comme le passage d'une personne inconnue, et les signalent à leur maître en aboyant.
Il faut aussi savoir que les Montagnes aboient lorsque l'obscurité tombe afin de prévenir et d’éloigner les prédateurs. Pour éviter d’ennuyer vos voisins, prévoir un lieu de couchage fermé pour la nuit afin que le chien ne soit pas mis en éveil par des bruits ou mouvements extérieurs qui déclencheront systématiquement un aboiement de mise en garde.
Pour finir vous envisagez de faire l'acquisition d'une chienne et de < l'amortir > en produisant des portées ou de faire l'acquisition d'un chien et de < l'amortir > en faisant des saillies ... et bien vous risquez d'être fort déçus ... malgré des prix de vente qui paraissent importants, le coût réel de l'élevage est bien souvent encore plus important.
Pendant de nombreuses années j'ai été le seul berger de France à présenter des chiens Montagne de travail en exposition. Mais j'ai décidé de ne plus participer aux expositions car je ne veux plus cautionner le système mis en place par la cynophilie moderne (LOF, standards, expositions) qui participe activement à la destruction des races qu'elle est sensée préserver. Ce système sacrifie sans vergogne santé, rusticité et qualités d'élevage sur l'autel des apparences d'un monde moderne qui ne respecte rien si ce n’est l’argent et une frivolité que je trouve totalement déplacée concernant des êtres vivants. Les expositions c’est le monde des illusions ... Mes chiots ne sont plus inscrits au LOF par contre leurs généalogies sont enregistrées chez Alliance Française Canine (AFC) avec certification ADN de parenté.
Les trois obscurités de la vie :
La nuit sans lune,
L'homme sans savoir,
L'enclos sans moutons.
(Citation Mongole)
Le chiot
Avant de faire l'acquisition d'un chiot je vous conseille de lire avec attention la rubrique < LE CHIOT > de mon site. L'accueil d'un nouveau compagnon demande un effort de la part de toute la famille afin que le chiot se transforme sereinement en chien heureux et équilibré. Il est particulièrement important de connaître et de respecter ses besoins.
L'Alpage Attitude ... pour nos randonneurs !
Article 2 : Avec le troupeau et les chiens du berger distance tu garderas
Article 3 : Jamais le troupeau tu ne diviseras
Article 4 : Les sentiers toujours tu emprunteras, si patou il y a tu contourneras
Article 5 : Ton chien en laisse tu tiendras
Article 6 : La barrière tu refermeras
Article 7 : La tranquillité des êtres vivants tu préserveras
Article 8 : S’asseoir, regarder, admirer, repartir sur la pointe des pieds tu feras
Article 9 : C’est l’article 1 qui l’emporte sur l’article 4
Article 10 : Respecte l’alpage attitude et bonne journée tu passeras
La couleur chez le Montagne des Pyrénées
Le Montagne comme d'autres races a eu à subir les conséquences des effets de mode et du feuilleton et des films Belle et Sébastien ... La robe de couleur entièrement blanche a souvent été mise en avant au détriment des robes à taches blaireau (gris) et arrouye (jaune/orange) qui font la particularité de la race et sont plus recherchées par les bergers. Ceci est d’ailleurs clairement mentionné dans le standard du Montagne.
Ces taches se trouvent en général autour des yeux et à la base de la queue. La sélection pour des robes blanches conduit à des dépigmentations importantes et, phénomène sous-jacents, à des problèmes de santé comme la surdité. Elle ne devrait pas être favorisée dans les élevages. Il ne faut pas oublier que les anciens Montagnes dans les Pyrénées pouvaient avoir des robes très colorées à l'image de ces chiots nouveaux nés.
Bien souvent les chiots naissent avec des taches bien marquées qui s'estomperont à l'âge adulte donnant l'apparence d'une robe blanche avec souvent en tête quelques marques blaireau et arrouye.
Retrouvez tout mon travail de sélection concernant le Montagne des Pyrénées dans l’article : Sélection du chien de Montagne des Pyrénées - Le travail du Hogan des Vents
Liste des Montagne des Pyrénées du Hogan des Vents au travail sur troupeau
- Boulègue (mâle - Lozère 48) : sur brebis laitières et chèvres
- Bagou (mâle - Creuse 23) : sur brebis viande
- Baco (mâle - Hérault 34) : dans un parc animalier
- Bina (femelle - Hérault 34) : sur brebis et chèvres
- Brutus (mâles - Alpes de Haute Provence 04) : sur chèvres
- Blanche (femelle - Alpes de Haute Provence 04) : sur brebis laitières
- Bougnette (femelle - Alpes de Haute Provence 04) : sur chèvres (chienne restée dans mon élevage)
- Bastos (mâle - SUISSE) : sur brebis viande
- Baya (femelle - SUISSE) : sur brebis viande
- Bali (femelle - SUISSE) : sur brebis viande (chienne replacée en compagnie mais les raisons de l'échec sont connus)
- Cayouste (mâle - Drôme 26) : sur brebis viande
- Cairn (mâle - Jura 39) : sur brebis viande (mâle reproducteur du Pôle Grands Prédateurs du Jura, a engendré plusieurs portées)
- Diva (femelle - Lozère 48) : chienne de compagnie replacée adulte avec succès sur troupeau (mais non sans efforts !)
- Daisy (femelle - ALLEMAGNE) : sur cochons et volailles (cette chienne fait également une très belle carrière en expo)
- Dzeus (mâle - Alpes Maritimes 06) : sur brebis viande
- Doortje (femelle - HOLLANDE) : sur chèvres
- Eliot (mâle - Corse 20) : sur chèvres
- Estat (mâle- Alpes de Haute Provence 04) : sur chèvres et brebis
- Fey (femelle - Allier 03) : sur chèvres
- Filou (mâle - Alpes de Haute Provence 04) : sur brebis
- Faal (femelle - Alpes de Haute Provence 04) : sur brebis et chèvres
- Fier (mâle - Hautes Alpes 05) : sur brebis
- Farouk (mâle - Hautes Alpes 05) : sur brebis
- Gore (mâle - Corse 20) : sur brebis
- Géode (femelle – Vaucluse 84) : sur chevaux
- Giulia (femelle - Var 83) : sur brebis
- Guardia (femelle - Oise 95) : sur alpagas
- Galadrielle (femelle - Alpes de Haute Provence 04) : sur chèvres et brebis (chienne restée dans mon élevage)
- Gabas (femelle - Aube 10) : sur brebis
- Hours et Haslan (mâles - Ain 01) : sur brebis
- Henia (femelle - Isère 38) : sur brebis, chèvres et volailles dans une ferme familiale
- Helinda (femelle- Jura 39) : sur brebis
- Hestour (mâle - Doubs 25) : sur brebis laitière
- Hezia (femelle - Hautes Alpes) : sur chevaux
- Hatane (femelle - Vaucluse) : sur chevaux
- Harks (femelle - Var) : sur brebis
- Hagakan (mâle - Alpes de Haute Provence 04) : sur chèvres et brebis
- Houpi (mâle - Alpes de Haute Provence 04) : sur chèvres
- Hilli (femelle - Alpes de Haute Provence 04) : sur chèvres et brebis
- Isis (mâle - Ile de La Réunion) : sur brebis
- Islay (mâle - Ile de La Réunion) : sur chèvres
- Indien (mâle - Var 83) : sur chèvres et brebis
- Ibougne (femelle - Ardèche 07) : sur chèvres et brebis
- Iestat (femelle - Alpes de Haute Provence 04) : sur chèvres et brebis
- Jaal (femelle - Alpes de Haute Provence 04) : sur chèvres et brebis
- Jarkan (mâle - Alpes Maritimes) : sur chèvres
- Jaïka (femelle - Ardèche) : sur chèvres et brebis
- Joyce (femelle - Allemagne) : sur chevaux
- Jaal (femelle - Alpes de Haute Provence) : sur chèvres et brebis
- Jougnette (femelle - Alpes de Haute Provence) : sur chèvres et brebis
- Joune (femelle - Isère) : sur brebis
- Jalna (femelle - Aube) : sur brebis
- Jinko (mâle - Aube) : sur brebis
- Jiji (femelle - Corse) : sur brebis et vaches
- Jaap (mâle - Alpes de Haute Provence) : sur brebis
- Jolicoeur (mâle - Cher) : sur brebis
- Jildan (mâle - Hautes Alpes) : sur brebis laitières
- Jon (mâle- Alpes de Haute Provence) : sur chèvres et brebis
- Jop (mâle- Isère) : sur chèvres
- Lionne (femelle - Hautes Alpes) : sur brebis
- Lina (femelle - Pyrénées Atlantiques) : sur brebis laitières
- Lucce (femelle - Alpes de Haute Provence) : sur brebis et chèvres
- Marley (mâle - Alpes de Haute Provence) : sur brebis
- Major (mâle - Lozère) : sur brebis et chèvres
- Marius (mâle - Corse) : sur brebis
- Milli (femelle - Suisse) : sur brebis
- Merveilleuse (femelle - Suisse) : sur brebis
- Myster (mâle - Drôme) : sur chèvres
- Mila (femelle - Finlande) : sur brebis
- Maap (mâle - Italie) : sur chèvres
- Mirabelle (femelle - Alpes de Haute Provence) : sur brebis et chèvres
- Maat (mâle - Creuse) : sur chèvres
- Nuno (mâle - SUISSE) : sur brebis viande
- Nelson (mâle - SUISSE) : sur brebis viande
- Noisette (femelle - ITALIE & SUISSE) : sur brebis viande
- Nachi (mâle - Bouches du Rhône) : sur brebis viande
- Nacho (mâle - Bouches du Rhône) : sur brebis viande
- Nell (femelle - Finistère) : sur brebis viande
- Nimu (femelle - Finistère) : sur brebis viande
- Nali (femelle - Alpes de Haute Provence) : sur brebis
- Nidem (femelle – Vosges) : sur brebis
- Nour (mâle - USA) : sur brebis viande
- Némo (mâle - Jura) : sur brebis viande
- Nours (mâle - Lozère) : sur brebis viande
- Nardac (mâle – Aveyron) : sur brebis viande, vaches allaitantes et chevaux
- Noun (mâle – Haute Garonne) : sur brebis et chèvres
- Oural (femelle - SUISSE) : sur brebis viande
- Piestat (femelle – Haute-Garonne) sur brebis, ânes et bovins
- Pirineus (mâle – REPUBLIQUE TCHEQUE) sur brebis et volailles
- Phoebe (femelle – REPUBLIQUE TCHEQUE) sur brebis
- Pretty (femelle – REPUBLIQUE TCHEQUE) sur brebis
- Pipa (femelle – HOLLANDE) sur chèvres
- Praline (femelle – Var) sur bovins
- Paulette (femelle – ALLEMAGNE) sur brebis
- P’Riki (mâle – SUISSE) sur brebis
- Paco (mâle – Dordogne) sur brebis et chèvres
- Pirate (mâle – Dordogne) sur brebis et chèvres
- Persane (femelle – Isère) sur brebis
- P’Rex (mâle – SUISSE) sur brebis
- Patou (mâle – ALLEMAGNE) sur brebis
- Pégase (mâle – Var) sur bovins