Montagne des Pyrénées
Toute mon expertise dans mon livre « Le Montagne des Pyrénées – Chien de protection de troupeaux »
VIENT DE PARAITRE
Le Montagne des Pyrénées
Chien de protection de troupeaux
Cet ouvrage de 360 pages, le premier consacré spécifiquement aux Montagne des Pyrénées de travail, comprend plus de 400 photos. Il est destiné aux bergers, aux éleveurs et aux propriétaires de Montagne des Pyrénées.
Il rassemble mes expériences et mes recherches sur les « patous » et quantité de témoignages d’utilisateurs partout dans le monde. Il présente un mode de vie et un mode d’emploi des chiens de protection, fruit de mon quotidien avec mes chiens depuis plus de quinze ans.
C’est aussi un hommage que je rends aux Montagne des Pyrénées qui protègent les troupeaux et leurs bergers depuis la nuit des temps. Il est essentiel de sauvegarder ce patrimoine génétique unique et de préserver les qualités de travail des grands pyrénéens.
Prix de vente en France 33 € + 7 € frais de port.
Mes Montagne des Pyrénées s’épanouissent dans leur troupeau et au contact de mes autres chiens
Cela fait plus de 20 ans que je me passionne pour les chiens de protection. Tout naturellement c’est vers le Montagne des Pyrénées, seul chien de protection français, que je me suis tourné. Au fil des années j’ai découvert toutes les potentialités de ces merveilleux chiens et leur incroyable intelligence à protéger ceux qui leur sont confiés.
Il peut paraître étonnant que j'élève, à côté de mes chiens de protection, des bouledogues français. Cela tient à deux raisons principales. La première est strictement économique car dans les faits c'est l'élevage des bouledogues français qui me permet de financer mon élevage de grands chiens, absolument pas rentable, et c'est une vraie bonne raison !
La deuxième est que la mise en contact des chiots destinés à la protection des troupeaux avec une petite race leur permet d'appréhender une dimension de la vie qui n'existe en général pas dans la méthode classique d'élevage des chiens de protection. Non seulement ce contact est stimulant pour les chiots mais il leur permet ultérieurement de mieux gérer les rencontres avec des petits chiens de compagnie dans la mesure où ces derniers n'agressent pas le troupeau. Enfin élever plusieurs races de chiens n'empêche pas pour autant de produire des chiens de grande qualité.
Comme l’exprime Turid Rugaas dans son remarquable ouvrage < Les signaux d'apaisement - Les bases de la communication canine > « Si l'on veut que les chiots sachent communiquer et trouvent les meilleures opportunités de se confronter aux congénères, il est très important qu'ils aient dès le départ la possibilité de multiples interactions : toutes races, tailles, couleurs et apparences. C'est la meilleure éducation que puisse avoir votre chien, et cela vous épargnera bien des problèmes plus tard. » C'est exactement ce qui se passe à l'Elevage du Hogan des Vents.
La troisième raison de la présence de bouledogues français sur ma ferme est simplement la passion que j'ai pour cette race pleine d'intelligence et d'affection. Une race dont l'amélioration génétique me passionne également !
Dans ma ferme, mes chiots grandissent dans les meilleures conditions pour devenir des chiens de troupeau ou de compagnie équilibrés
J'élève dans le respect de mes chiens en leur apportant soins et affection à tout moment de la journée. Tous les animaux de la ferme vivent dans une belle harmonie que je vous invite à découvrir lors d'une visite. Mes chiots sont élevés au sein d'une meute qui vit libre dans ma ferme. Ces conditions de vie apportent à mes bébés un très bon équilibre mental. Les chiots sont ainsi éduqués par tous les adultes de la meute notamment mes mâles dont le rôle est fondamental dans l'acquisition de comportements sociaux adaptés.
Contrairement à la plupart des éleveurs qui remettent les chiots à leurs nouvelles familles à l'âge de 2 mois, je conserve les miens à l'élevage jusqu'à 3 mois (sans augmentation de tarif !). En effet l'apprentissage des codes canins se fait principalement pendant les 12 premières semaines de vie et les échanges entre les chiots et les adultes de ma meute sont très intenses entre 2 et 3 mois. Il est important que mes bébés vivent pleinement leur vie de bébé au sein de leur famille, cela ne peut être que bénéfique pour leur nouvelle vie.
La théorie… puis la pratique avec des méthodes respectueuses de la nature, à l’opposé de la vision productiviste
Titulaire d'un diplôme d'ingénieur en Agriculture et d'un Doctorat en Nutrition Animale j'ai exercé comme enseignant, chercheur et consultant avant de m'installer comme simple éleveur.
La Science telle qu'elle est aujourd'hui diffusée dans notre monde moderne m'apparaît comme une vaste imposture au service de multinationales sans scrupules. Notre environnement, nos animaux, notre santé se trouvent empoisonnés par une agro-industrie dont le seul objectif est le profit quel que soit le prix à payer pour la planète et les générations à venir. J'ai donc choisi de travailler avec des voies alternatives et je soigne tous mes animaux par homéopathie, ostéopathie et en utilisant la Méthode Tellington TTouch pour laquelle je suis Praticien 1 certifié.
Je considère mon élevage comme un véritable écosystème. Quels que soient les élevages pratiqués (chiens, ovins, bovins, porcins ...) le premier animal qui est élevé par l'éleveur est le microbe ! Les techniques que j'utilise et qui - je le reconnais - peuvent paraître choquantes au premier abord visent à développer sur l'ensemble de ma ferme une population de microbes favorables à mes chiens, mes chèvres et mes brebis, population dont le rôle principal est de contrer le développement des microbes pathogènes et des parasites. Cela vise également à stimuler le développement d'une immunité naturelle chez mes animaux en laissant survivre une population résiduelle de pathogènes sans que leur action négative puisse s'exprimer.
Je travaille avec des méthodes naturelles qui font que mes chiens et mes chiots ne sont pas aseptisés par des produits chimiques. Ils vivent donc avec des vers dans leur intestin et des puces aussi, mais à un niveau qui ne provoque aucune conséquence négative sur leur santé. Le contact avec les parasites internes et externes a pour but de développer leur immunité naturelle, ce qui ne se passe pas chez des chiots surprotégés par des produits chimiques.
Tous mes animaux (chèvres, moutons, chiens) dorment sur une litière de paille accumulée c'est-à-dire que je rajoute des couches de paille propre régulièrement sur le dessus (c’est le principe des toilettes
sèches dans lesquelles on utilise en général de la sciure de bois). La paille est un très bon isolant, un très bon absorbant et surtout elle est 100 % biodégradable. Sur une litière accumulée il n’y a pas d’écoulement de liquide donc pas de pollution de l’environnement et des nappes phréatiques.
L'intérêt de laisser accumuler la litière est qu'une activité biologique intense se développe dans les couches profondes avec un début de transformation vers l'humus qui est un activateur biologique des sols naturel. En hiver cette même activité biologique dégage aussi de la chaleur qui est un élément de confort supplémentaire pour mes petites races de chiens (quand même chauffées avec des lampes). Bien que je ne sorte la litière qu'une fois par an, cette litière qui est donc vivante et biologiquement active ne dégage absolument aucune odeur (les inspectrices de la DSV qui sont venues me contrôler en ont été les premières surprises). Lorsque la paille est ajoutée régulièrement, la litière est très confortable pour les chiens.
Afin de favoriser un bon microbisme mes litières sont régulièrement ensemencées avec du Kéfir Ortie (produit disponible au comptoirdesplantes.com).
A l'égal de l'élevage, le premier travail des cultivateurs c'est de cultiver les microbes du sol et pas les plantes comme on pourrait l'imaginer. Quand le sol est bien vivant, les plantes poussent sans avoir besoin de recevoir toute la panoplie chimique qu'on voudrait nous faire croire indispensable (enfin surtout ceux qui en tirent un profit honteux). Les forêts poussent depuis des millénaires sans engrais chimiques ni pesticides.
Depuis des années je n'utilise pratiquement plus aucun produit chimique dans mon élevage et je trouve que c'est bien pour l'environnement et pour la planète. Mes biberons pour les agneaux qui ne sont pas lavés ne sentent pas mauvais tout comme les gamelles de mes chiens, un film bactérien recouvre toute la surface interne des contenants et empêche le développement des moisissures. En définitive c’est moins de produits de nettoyage, moins d’utilisation d’eau, moins de rejets polluant dans la nature et moins de travail pour l’éleveur qui a aussi plus de temps pour observer ses animaux, son vrai travail.
Tous mes chiots sont issus de parents inscrits au LOF mais j’ai délaissé le système officiel de sélection dépourvu d’une approche scientifique sérieuse
Mes chiens Montagnes vivent en totale liberté au milieu du troupeau dont ils assurent la protection jour et nuit sur les 15 hectares de ma ferme. Les chiots naissent en bergerie et se développent dans un environnement varié rempli d'animaux de ferme (chèvres, moutons, volailles, chats, ânes ...). Ils passent également beaucoup de temps avec moi, sont manipulés chaque jour et sont donc parfaitement socialisés et sociabilisés.
Tous mes chiots sont issus de parents inscrits au LOF. J'ai décidé de ne plus adhérer au Club de Race du Montagne des Pyrénées - la Réunion des Amateurs de Chiens des Pyrénées (RACP) - en raison du peu d'intérêt que montre cette association à l'égard du pastoralisme, des bergers et des chiens de travail sur troupeau. Les objectifs tout à fait louables fixés en 1923 par les fondateurs de la RACP pour sauvegarder et développer l'utilisation des races pyrénéennes (cf. statuts) sont de nos jours totalement bafoués. Le berger des Pyrénées et le Mâtin des Pyrénées ont totalement disparu des troupeaux, le prochain sur la liste est le Montagne des Pyrénées.
Le drame de l’élevage canin c'est qu'aujourd'hui l'éleveur qui est dans le « système » (club, expo, SCC ...) met en avant des résultats tels que l'absence de dysplasie (ou d'autres problèmes d'origine génétique) comme un porte drapeau pour démontrer qu'il est un excellent éleveur (?) ...
Le monde est devenu tellement artificiel et superficiel qu'ils ont tous oublié qu'un chien en bonne santé c'est juste l'état normal d'un chien. Les clubs font de la collecte de tares génétiques mais pas du tout de réelle sélection génétique car le système est vicié dans ses fondements mêmes. Les revues de ces clubs de race sont devenues des revues médicales où l'on répare les chiens à grands coups de bistouri ... L'autre drame de la cynophilie en France est qu'elle est totalement tenue par le milieu vétérinaire donc des personnes uniquement axées sur la maladie et en aucun cas sur l'élevage. On voit les résultats aujourd'hui … Ce sont des zootechniciens (des spécialistes de l'élevage) qui devraient gérer la SCC .... Et surtout il n’y a aucune approche scientifique sérieuse de l’élevage canin en France qui fonctionne sur des recettes et des légendes.
Le système actuel des expositions détruit systématiquement les races canines (cf. tous les articles que j'ai écrits sur ce sujet) ... Tant que cela ne sera pas remis en cause la dégradation se poursuivra quelle que soit la quantité de technologie injectée dans le dit système ... Et plus cela ira plus il faudra de tests en tout genre pour trouver des chiens en bonne santé ... hors un chien en bonne santé c'est juste l'état normal d'un chien. Cela a été complètement oublié mais c’est vrai que la filière chiens en France est sous la coupe de la profession vétérinaire qui n’a aucun intérêt à ce que les chiens soient en bonne santé.
Aujourd'hui on ne sélectionne plus des chiens en bonne santé, on sélectionne des chiens qui ne sont pas malades. A travers une batterie de tests coûteux dont le nombre ne cesse d’augmenter tellement le nombre de tares explose chez les chiens de race y compris les plus rustiques qui perdent toute rusticité. C'est totalement différent dans la conception de l'élevage de sélectionner des chiens qui ne sont pas malades ou de sélectionner des chiens en bonne santé.
A côté de leur rôle de protecteurs du troupeau, mes chiens Montagne ont participé pendant deux ans à des ateliers de Zoothérapie avec des enfants autistes qui visitaient régulièrement la ferme.
Les chiens de mon élevage sont préparés pour remplir leur fonction noble et ancestrale de protection des troupeaux
Mes chiots sont destinés aussi bien au travail ancestral de protection des troupeaux qu'à la compagnie et la vie de famille. Ils peuvent aussi obtenir des titres prestigieux en expositions comme en témoignent DAISY Championne d'Allemagne, BALI Championne de Suisse ou encore GAVARNIE Championne de Finlande. Ceci ne présente néanmoins pour moi aucun intérêt pour la race vu l'absence totale d'objectivité qui règne dans l'évaluation des chiens lors de ces manifestations et surtout l'absence de lien avec une réalité biologique.
A ce jour plus de 150 chiens nés dans mon élevage remplissent avec succès la fonction de protecteurs de troupeaux d'ovins, de caprins, de chevaux et même d'alpagas. Les chiens destinés au travail doivent rester exclusivement avec leur troupeau. Ils ne peuvent pas remplir en plus la fonction de chiens de compagnie au risque de compromettre à la fois leur équilibre et leur efficacité au travail.
Afin de favoriser le retour de chiens de protection de qualité dans les troupeaux, je propose un tarif spécial aux bergers. Mes chiots restent à la ferme jusqu'à trois mois de façon à ce qu'ils soient éduqués par la meute des adultes et qu'ils côtoient mon troupeau de façon rapprochée.
« Pendant des milliers d’années, les montagnes, les herbes et les animaux sauvages ont habité la steppe … Puis les nomades sont arrivés avec leurs bêtes [ leurs troupeaux ] et ont trouvé la façon de cohabiter en paix avec tous les autres êtres de la nature »
Alambich, nomade kazakh (dans l'ouvrage ESPRIT NOMADE de Tiziana et Gianni Baldizzone )
Je partage personnellement ce point de vue car pour moi toutes les créatures qui vivent sur notre planète ont le droit d'y trouver leur place, y compris les grands prédateurs. Sur ce sujet qui reste très polémique en France j'estime qu'il est de mon devoir de berger de protéger mon troupeau de la meilleure façon possible. J'estime aussi qu'il est légitime que les bergers puissent protéger leurs troupeaux des attaques de prédateurs ... Mes chiens Montagnes remplissent ce rôle de protecteurs depuis plus de 15 ans sans la moindre faille. Ils font chaque jour ma joie et ma fierté.
La question du loup
Informations importantes à l’attention des BERGERS
En termes d’efficacité de protection le résultat tient à la combinaison de 6 facteurs :
- Le patrimoine génétique du chien
- La méthode d’élevage du naisseur
- La méthode de mise en place
- Le travail en meutes de chiens structurées
- L’implication du berger
- Le suivi du placement.
Un jeune chien de protection est considéré en apprentissage pendant ses deux premières années au troupeau. Jusqu’à ses deux ans je parle de « chiot » et pas de chien.
Ainsi la durée de formation minimum d’un chiot est de 2 ans en bonnes conditions, c’est-à-dire sous la supervision de chiens adultes expérimentés.
Sans adultes expérimentés pour les guider et les protéger ce temps de formation est inévitablement plus long, et plus proche de 3 ans, car les chiots doivent apprendre sur le tas et faire leurs propres expériences.
Il ne faut pas attendre d'un chiot qu'il ait un comportement de chien adulte. Il est susceptible de faire des erreurs et c'est normal. Ce sera à vous de lui enseigner les bons comportements. Les jeunes chiens ne doivent pas être mis en présence d'agneaux, sans surveillance humaine, avant au minimum l'âge de 2 ans. Ils doivent, pendant ce laps de temps, pouvoir régulièrement jouer avec leur congénères afin de se décharger de leurs excédents d'énergie et de développer des relations sociales avec leurs semblables. Face aux loups, les chiens de protection ne peuvent être efficaces qu'en meutes.
Les jeunes chiens ne doivent pas être soumis à des efforts intenses et continus avant l'âge de deux ans. Des efforts inconsidérés pendant la croissance sont susceptibles de « casser » le chien de façon irréversible.
ATTENTION les chiens de protection ne doivent pas franchir les clôtures. Ce sont les clôtures qui doivent être adaptées aux chiens et pas l'inverse. Les jeunes chiens doivent impérativement être contenus dans des clôtures électrifiées pendant la phase d’apprentissage.
Les chiens de protection : quelques éléments de réflexion
Introduire des chiens de protection pour la première fois dans un troupeau parce que des prédateurs comme le loup arrivent sur un nouveau territoire, ce n’est pas simplement ajouter des chiens dans un troupeau. C’est déjà avoir 4 ans de retard dans la mise en place des chiens car c’est le temps minimum nécessaire à la formation des chiens et à leur découverte et maîtrise d’un territoire donné.
Le processus est nettement plus compliqué qu’il n’y paraît car l’utilisation de chiens de protection va modifier en profondeur l’organisation du travail, de l’élevage et de la ferme. L’arrivée des chiens de protection – et pas du chien de protection car ces chiens travaillent toujours en meute – est un véritable bouleversement dont les conséquences sont très lourdes pour les éleveurs et les bergers. Conséquences d’autant plus lourdes que les éleveurs n’y sont pas du tout préparés.
Ces conséquences sont largement sous estimées par la plupart des participants au débat sur le retour du loup en France. Les chiens de protection entraînent une réelle surcharge de travail et sont au quotidien une source inépuisable de tracas pour leurs propriétaires. Il y a un temps d’apprentissage et de découverte à la fois pour les chiens et pour les hommes, et il est long. Malgré tout les chiens de protection restent le meilleur moyen de protéger nos troupeaux et même les prédateurs. Dans une situation où le rapport de force est équilibré entre meute de chiens et meute de loups, les confrontations directes sont rares. Les bergers ont besoin de chiens en bonne santé, équilibrés et efficaces au travail. Ces caractéristiques ne peuvent découler que d’une réelle sélection génétique qui fait aujourd’hui cruellement défaut en France. Les chiens quant à eux ont besoin de bergers qui les comprennent ce qui demande un lâcher prise inhabituel et difficile à acquérir d’autant plus que les bonnes formations sur le sujet sont quasi inexistantes et que mythes et légendes erronés continuent de courir la campagne depuis 25 ans.
Respect, connivence, et collaboration sont les clés d’une coopération réussie entre chiens et humains. Les chiens de protection ne sont pas des outils, ils sont les compagnons des bergers. Il faut du temps pour qu’éleveurs et bergers se familiarisent avec le travail des chiens de protection et du temps pour que les chiens acquièrent de l’expérience. Avec le temps l’efficacité de l’entité « berger – troupeau – chiens de protection – chiens de conduite » s’améliore. D’après mon expérience personnelle cela demande une bonne dizaine d’années pour atteindre un équilibre et comprendre leur rôle, et apprécier à leur véritable valeur ces incroyables chiens dits à juste titre de protection.
Informations importantes à l’attention des PARTICULIERS
Le Montagne des Pyrénées n'est pas un chien pour tout le monde. De par son gabarit et son tempérament, il demande un maître qui sache s'imposer tout en gagnant le respect de son chien. Cela est particulièrement vrai dans le cas des mâles. Une réelle disponibilité du maître est nécessaire pendant le premier mois de présence dans la famille afin de garantir une bonne intégration du chiot.
C'est également un chien qui demande un jardin bien clos sinon il ira naturellement patrouiller dans le voisinage afin d'écarter tout danger de votre famille ... comportement souvent interprété à tort comme une fugue ... après l'exploration de son territoire, le chien revient toujours à son domicile.
Si vous habitez en lotissement le Montagne des Pyrénées n'est pas un chien pour vous. Les Montagne détectent tous les évènements inhabituels, comme le passage d'une personne inconnue, et les signalent à leur maître en aboyant.
Il faut aussi savoir que les Montagnes aboient lorsque l'obscurité tombe afin de prévenir et d’éloigner les prédateurs. Pour éviter d’ennuyer vos voisins, prévoir un lieu de couchage fermé pour la nuit afin que le chien ne soit pas mis en éveil par des bruits ou mouvements extérieurs qui déclencheront systématiquement un aboiement de mise en garde.
Pour finir vous envisagez de faire l'acquisition d'une chienne et de < l'amortir > en produisant des portées ou de faire l'acquisition d'un chien et de < l'amortir > en faisant des saillies ... et bien vous risquez d'être fort déçus ... malgré des prix de vente qui paraissent importants, le coût réel de l'élevage est bien souvent encore plus important.
L'élevage c'est beaucoup de joies, beaucoup de peines, beaucoup de travail et aussi des rencontres extraordinaires.
Pendant de nombreuses années j'ai été le seul berger de France à présenter des chiens Montagne de travail en exposition. Mais j'ai décidé de ne plus participer aux expositions car je ne veux plus cautionner le système mis en place par la cynophilie moderne (LOF, standards, expositions) qui participe activement à la destruction des races qu'elle est sensée préserver. Ce système sacrifie sans vergogne santé, rusticité et qualités d'élevage sur l'autel des apparences d'un monde moderne qui ne respecte rien si ce n’est l’argent et une frivolité que je trouve totalement déplacée concernant des êtres vivants. Les expositions c’est le monde des illusions ...
Les trois obscurités de la vie :
La nuit sans lune,
L'homme sans savoir,
L'enclos sans moutons.
(Citation Mongole)
Le chiot
Avant de faire l'acquisition d'un chiot je vous conseille de lire avec attention la rubrique < LE CHIOT > de mon site. L'accueil d'un nouveau compagnon demande un effort de la part de toute la famille afin que le chiot se transforme sereinement en chien heureux et équilibré. Il est particulièrement important de connaître et de respecter ses besoins.
L'Alpage Attitude ... pour nos randonneurs !
Article 2 : Avec le troupeau et les chiens du berger distance tu garderas
Article 3 : Jamais le troupeau tu ne diviseras
Article 4 : Les sentiers toujours tu emprunteras, si patou il y a tu contourneras
Article 5 : Ton chien en laisse tu tiendras
Article 6 : La barrière tu refermeras
Article 7 : La tranquillité des êtres vivants tu préserveras
Article 8 : S’asseoir, regarder, admirer, repartir sur la pointe des pieds tu feras
Article 9 : C’est l’article 1 qui l’emporte sur l’article 4
Article 10 : Respecte l’alpage attitude et bonne journée tu passeras
La couleur chez le Montagne des Pyrénées
Le Montagne comme d'autres races a eu à subir les conséquences des effets de mode et du feuilleton Belle et Sébastien ... La robe de couleur entièrement blanche a souvent été mise en avant au détriment des robes à taches blaireau (gris) et arrouye (jaune/orange) qui font la particularité de la race et sont plus recherchées par les bergers.
Ces taches se trouvent en général autour des yeux et à la base de la queue. La sélection pour des robes blanches conduit à des dépigmentations importantes et, phénomène sous-jacents, à des problèmes de santé comme la surdité. Elle ne devrait pas être favorisée dans les élevages. Il ne faut pas oublier que les anciens Montagnes dans les Pyrénées pouvaient avoir des robes très colorées à l'image de ces chiots nouveaux nés.
Bien souvent les chiots naissent avec des taches bien marquées qui s'estomperont à l'âge adulte donnant l'apparence d'une robe blanche avec souvent en tête quelques marques blaireau et arrouye.
Liste des Montagne des Pyrénées du Hogan des Vents au travail sur troupeau
- Boulègue (mâle - Lozère 48) : sur brebis laitières et chèvres
- Bagou (mâle - Creuse 23) : sur brebis viande
- Baco (mâle - Hérault 34) : dans un parc animalier
- Bina (femelle - Hérault 34) : sur brebis et chèvres
- Brutus (mâles - Alpes de Haute Provence 04) : sur chèvres
- Blanche (femelle - Alpes de Haute Provence 04) : sur brebis laitières
- Bougnette (femelle - Alpes de Haute Provence 04) : sur chèvres (chienne restée dans mon élevage)
- Bastos (mâle - SUISSE) : sur brebis viande
- Baya (femelle - SUISSE) : sur brebis viande
- Bali (femelle - SUISSE) : sur brebis viande (chienne replacée en compagnie mais les raisons de l'échec sont connus)
- Cayouste (mâle - Drôme 26) : sur brebis viande
- Cairn (mâle - Jura 39) : sur brebis viande (mâle reproducteur du Pôle Grands Prédateurs du Jura, a engendré plusieurs portées)
- Diva (femelle - Lozère 48) : chienne de compagnie replacée adulte avec succès sur troupeau (mais non sans efforts !)
- Daisy (femelle - ALLEMAGNE) : sur cochons et volailles (cette chienne fait également une très belle carrière en expo)
- Dzeus (mâle - Alpes Maritimes 06) : sur brebis viande
- Doortje (femelle - HOLLANDE) : sur chèvres
- Eliot (mâle - Corse 20) : sur chèvres
- Estat (mâle- Alpes de Haute Provence 04) : sur chèvres et brebis
- Fey (femelle - Allier 03) : sur chèvres
- Filou (mâle - Alpes de Haute Provence 04) : sur brebis
- Faal (femelle - Alpes de Haute Provence 04) : sur brebis et chèvres
- Fier (mâle - Hautes Alpes 05) : sur brebis
- Farouk (mâle - Hautes Alpes 05) : sur brebis
- Gore (mâle - Corse 20) : sur brebis
- Géode (femelle – Vaucluse 84) : sur chevaux
- Giulia (femelle - Var 83) : sur brebis
- Guardia (femelle - Oise 95) : sur alpagas
- Galadrielle (femelle - Alpes de Haute Provence 04) : sur chèvres et brebis (chienne restée dans mon élevage)
- Gabas (femelle - Aube 10) : sur brebis
- Hours et Haslan (mâles - Ain 01) : sur brebis
- Henia (femelle - Isère 38) : sur brebis, chèvres et volailles dans une ferme familiale
- Helinda (femelle- Jura 39) : sur brebis
- Hestour (mâle - Doubs 25) : sur brebis laitière
- Hezia (femelle - Hautes Alpes) : sur chevaux
- Hatane (femelle - Vaucluse) : sur chevaux
- Harks (femelle - Var) : sur brebis
- Hagakan (mâle - Alpes de Haute Provence 04) : sur chèvres et brebis
- Houpi (mâle - Alpes de Haute Provence 04) : sur chèvres
- Hilli (femelle - Alpes de Haute Provence 04) : sur chèvres et brebis
- Isis (mâle - Ile de La Réunion) : sur brebis
- Islay (mâle - Ile de La Réunion) : sur chèvres
- Indien (mâle - Var 83) : sur chèvres et brebis
- Ibougne (femelle - Ardèche 07) : sur chèvres et brebis
- Iestat (femelle - Alpes de Haute Provence 04) : sur chèvres et brebis
- Jaal (femelle - Alpes de Haute Provence 04) : sur chèvres et brebis
- Jarkan (mâle - Alpes Maritimes) : sur chèvres
- Jaïka (femelle - Ardèche) : sur chèvres et brebis
- Joyce (femelle - Allemagne) : sur chevaux
- Jaal (femelle - Alpes de Haute Provence) : sur chèvres et brebis
- Jougnette (femelle - Alpes de Haute Provence) : sur chèvres et brebis
- Joune (femelle - Isère) : sur brebis
- Jalna (femelle - Aube) : sur brebis
- Jinko (mâle - Aube) : sur brebis
- Jiji (femelle - Corse) : sur brebis et vaches
- Jaap (mâle - Alpes de Haute Provence) : sur brebis
- Jolicoeur (mâle - Cher) : sur brebis
- Jildan (mâle - Hautes Alpes) : sur brebis laitières
- Jon (mâle- Alpes de Haute Provence) : sur chèvres et brebis
- Jop (mâle- Isère) : sur chèvres
- Lionne (femelle - Hautes Alpes) : sur brebis
- Lina (femelle - Pyrénées Atlantiques) : sur brebis laitières
- Lucce (femelle - Alpes de Haute Provence) : sur brebis et chèvres
- Marley (mâle - Alpes de Haute Provence) : sur brebis
- Major (mâle - Lozère) : sur brebis et chèvres
- Marius (mâle - Corse) : sur brebis
- Milli (femelle - Suisse) : sur brebis
- Merveilleuse (femelle - Suisse) : sur brebis
- Myster (mâle - Drôme) : sur chèvres
- Mila (femelle - Finlande) : sur brebis
- Maap (mâle - Italie) : sur chèvres
- Mirabelle (femelle - Alpes de Haute Provence) : sur brebis et chèvres
- Maat (mâle - Creuse) : sur chèvres
- Nuno (mâle - SUISSE) : sur brebis viande
- Nelson (mâle - SUISSE) : sur brebis viande
- Noisette (femelle - ITALIE & SUISSE) : sur brebis viande
- Nachi (mâle - Bouches du Rhône) : sur brebis viande
- Nacho (mâle - Bouches du Rhône) : sur brebis viande
- Nell (femelle - Finistère) : sur brebis viande
- Nimu (femelle - Finistère) : sur brebis viande
- Nali (femelle - Alpes de Haute Provence) : sur brebis
- Nidem (femelle – Vosges) : sur brebis
- Nour (mâle - USA) : sur brebis viande
- Némo (mâle - Jura) : sur brebis viande
- Nours (mâle - Lozère) : sur brebis viande
- Nardac (mâle – Aveyron) : sur brebis viande, vaches allaitantes et chevaux
- Noun (mâle – Haute Garonne) : sur brebis et chèvres
- Oural (femelle - SUISSE) : sur brebis viande
- Piestat (femelle – Haute-Garonne) sur brebis, ânes et bovins
- Pirineus (mâle – REPUBLIQUE TCHEQUE) sur brebis et volailles
- Phoebe (femelle – REPUBLIQUE TCHEQUE) sur brebis
- Pretty (femelle – REPUBLIQUE TCHEQUE) sur brebis
- Pipa (femelle – HOLLANDE) sur chèvres
- Praline (femelle – Var) sur bovins
- Paulette (femelle – ALLEMAGNE) sur brebis
- P’Riki (mâle – SUISSE) sur brebis
- Paco (mâle – Dordogne) sur brebis et chèvres
- Pirate (mâle – Dordogne) sur brebis et chèvres
- Persane (femelle – Isère) sur brebis
- P’Rex (mâle – SUISSE) sur brebis
- Patou (mâle – ALLEMAGNE) sur brebis
- Pégase (mâle – Var) sur bovins